Lors du creusement, nous ajoutons du compost (4–5 kg pour 1 m²), l'enracinons soigneusement dans le sol afin que la mouche des pousses et le moustique du concombre ne puissent pas pondre les larves, dont il est très difficile de se débarrasser plus tard.
Certaines années, on se passe de compost, on sème la moutarde, on la tond avant la floraison à l'automne et on la ferme en creusant dans la couche supérieure du lit de jardin.
Début mai, nous ameublissons le sol avec un trident avec l'introduction simultanée d'engrais complexes (1 cuillère à soupe pour 1 m²). Nous étirons l'ancien film sur le lit de jardin afin que le sol se réchauffe à une profondeur de 8–10 cm à 12–13˚. Ensuite, nous l'enlevons, avec une houe, nous faisons des trous de 7 à 10 cm de profondeur sur 2 rangées tous les 60 cm, en les plaçant en damier.
Nous nivelons le fond du puits, le renversons avec de l'eau bouillante ou une solution faible (rose) de permanganate de potassium. Placez 4 à 5 graines de concombre dans chaque trou, saupoudrez d'1 cm de terre humide, puis couvrez bien le lit avec un tissu non tissé fin et propre et un film sur le dessus, en fixant soigneusement les bords avec des agrafes en fer. Cela nous permet de semer le concombre 2-3 semaines plus tôt que d'habitude.
Le début de la saison de croissance cette année a été un succès, les plants semblaient amicaux, les plants ont poussé et se sont bien développés.
Le sol paillé de cette manière ne compacte pas, retient l'humidité, se réchauffe bien et simplifie l'entretien. Au fur et à mesure que les plantes poussaient, elles recouvraient complètement le jardin de feuilles. L'arrosage et l'alimentation ont été effectués uniquement dans les trous. Nous recouvrons le lit d'un film transparent au lieu de noir, sous lequel même les mauvaises herbes ne germent pas. Bien sûr, les mauvaises herbes qui poussent doivent être éliminées 1 à 2 fois.
Lorsque vous cultivez un concombre dans le jardin, vous devez faire attention à aider les plantes dans des conditions extrêmes. Cette année, nous avons dû compléter notre technologie avec trois nouvelles techniques supplémentaires:
- après le froid, une forte chaleur a commencé, le sol dans les trous s'est desséché, nous les avons recouverts d'herbe sèche, ce qui a considérablement réduit la consommation d'eau pendant l'irrigation;
- de brusques changements quotidiens de la température de l'air en juillet après un temps froid prolongé en juin ont ralenti le développement des plantes.
Le mildiou est apparu.
La pulvérisation des plantes avec une solution d '"Immunocytofit" (1 comprimé pour 1,5 litre d'eau) a contribué à augmenter l'immunité naturelle. Après un certain temps, des thrips sont apparus sur des plantes individuelles, plusieurs feuilles ont dû être enlevées et le traitement a été répété à la même concentration;
- puis la chaleur s'est établie, les plantes ont commencé à pousser rapidement, ont fleuri abondamment. Dans le même temps, de nombreuses pousses latérales aux feuilles succulentes épaisses sont apparues, qui se sont obscurcies au détriment de la fructification. Même les feuilles inférieures ont commencé à jaunir et la fructification a été retardée. Ils ont été soulevés de toute urgence sur des treillis sous forme de tentes. Pour cela, trois tubes en vinyle ont été installés, dont les extrémités ont été enterrées dans les trous, et les supérieurs ont été attachés avec de la ficelle.
Les plantes doivent être soulevées sur des supports avant l'arrosage afin de ne pas casser les tiges fragiles.
La tige principale de chaque plante était fixée sur un treillis vertical avec de la ficelle et les pousses latérales étaient pincées sur 2-3 feuilles. Les plantes sont désormais mieux éclairées par le soleil. Un microclimat plus favorable et une humidité optimale ont été créés dans les tentes. Les abeilles ont eu libre accès aux fleurs.
À partir de ce moment, nous nous sommes assurés que les pousses ne s'accrochent pas aux autres fils de ficelle, créant des fourrés. Parfois, ils étaient ramenés à leur place et tordus dans le sens des aiguilles d'une montre.
Les soins étaient grandement simplifiés, les passages dans les bordures étaient libérés, là où les fouets descendaient, les tiges et les feuilles ne se cassaient pas, et il fallait moins de temps pour trouver les fruits. Littéralement une semaine plus tard, le résultat était évident. Les concombres ont été collectés dans des seaux. Les résidents d'été des jardins voisins ont perdu courage, les plantes sont devenues jaunes, la végétation de concombre s'est terminée tôt et nous avons continué la cueillette en septembre.
Après la première vague de fructification, les feuilles sont devenues rugueuses, piquantes, les racines du deuxième et du troisième ordre ont vieilli et sont mortes. Pour le rajeunissement et la formation de racines adventives, de l'humus a été versé dans les trous, les plantes ont été pulvérisées avec une solution d'urée (1,5 g pour 1 litre d'eau). Les feuilles ont acquis une couleur verte intense, sont devenues plus douces au toucher et la capacité à porter des fruits s'est poursuivie jusqu'aux gelées d'automne.